Vitesse individuelle aux Jeux Olympiques de 1896

Déroulé :

Petit voyage dans le passé : nous sommes le 11 avril 1896 à Athènes. C’est le 6ᵉ jour des premiers Jeux Olympiques de l’ère moderne. L’effervescence est à son comble sur le Vélodrome du Phalère puisque trois des cinq épreuves de cyclisme programmées aux JO voient leur vainqueur désigné aujourd’hui.

C’est l’heure de l’épreuve de vitesse individuelle. Ils sont quatre au départ : l’Allemand Joseph Rosemeyer, le Grec Stamatios Nikolopoulos et les deux cyclistes français Paul Masson et Léon Flameng. Nos quatre concurrents s’élancent en même temps pour parcourir 2 km, soit six tours de piste. On assiste à une course lente, chaque concurrent s’observe. Joseph Rosemeyer est contraint d’abandonner suite à un problème technique. Le final approche, et c’est Paul Masson qui s’impose devant Stamatios Nikolopoulos et son compatriote Léon Flameng. La course a été une course d’observation, comme en témoigne la moyenne du vainqueur : un peu plus de 24 km/h pour parcourir les 2 km.

Retour dans le présent : près de 120 ans plus tard, l’épreuve de vitesse individuelle est aujourd’hui l’un des grands moments des compétitions de cyclisme sur piste aux Jeux Olympiques. En 2024, c’est le Néerlandais Harrie Lavreysen qui conserve l’or, puisqu’il avait été titré à Tokyo. Chez les hommes, la France domine encore le bilan sur cette épreuve avec 20 médailles remportées, dont 7 titres olympiques.